Les plantes médicinales toxiques

Aiguilles ou feuilles (lorsque
recristallisé dans l’eau ou l’éther) ; feuilles lorsque recristallisé dans le
benzène. Les Hétérosides cardiotoniques
de Type 1 [l] [2] sont des glycosides dont la fraction osidique est constituée
par une ou plusieurs molécules d’héxopyranoses. Ces oses peuvent également posséder une fonction éther
méthylique en position 3′ ; ils appartiennent indifféremment à la série D ou à
la série L.

Selon Berton (1997), les femmes Palikur absorbent la décoction des feuilles comme hémostatique interne132. Les Palikur utilisent indifféremment sous ce nom deux espèces47 qui sont l’un de leurs principaux remèdes. Siphilitica, il en existe quatre autres pour ces deux plantes. Les feuilles écrasées et mises à macérer longuement dans le rhum sont un remède contre les enflures des pieds.

Les Palikur préparent, avec les racines en macération, ou encore les parties aériennes en décoction, un collyre contre les infections des yeux113. Liane de la forêt primaire et des vieilles forêts secondaires. Palmier lianescent et épineux, commun dans les clairières de la forêt et en végétation ripicole.

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La toxicité des graines de Thevetia est connue dans toutes les régions tropicales. Les principes toxiques sont des cardenolides dont le principal est la thévétine. Cet hétéroside stéroïdique possède une action digitalique qui a été mise à profit en thérapeutique comme cardiotonique, moins toxique que la digitaline (Bruneton, 1996). Le latex, les écorces de tige et de racine sont également toxiques ; les feuilles le sont aussi mais dans une moindre mesure ; elles renferment aussi des hétérosides cardiotoniques.

• Cette thérapeutique doit être interprétée en tenant compte des concepts médicaux propres à la médecine créole centrés sur l’opposition entre le chaud et le froid (cf. page 44).
• L’étude chimique des écorces de cette espèce a été effectuée par Dierassi et al. (1962) et par Ferrari et Marion (1964), qui ont identifié dix alcaloïdes.
• Le liniment est appliqué en friction ou sous forme de cataplasme sur tout le corps de l’enfant.

Cette espèce est très commune dans toute la Guyane  ; la comestibilité du fruit est connue de tous mais son usage comme plante médicinale semble plus limité. 13 Spondias https://alphatestxtesto.net/ mombin est un arbre possédant une large répartition géographique en Amérique tropicale. L’emploi des écorces de tronc comme antidiarrhéique est aussi largement répandu.

CAS n°/. – analyse DIVERS – Environnement & Sécurité

Une intéressante technique de chasse consiste à garnir les terriers de pécaris à collier (Tayassu tajacu) avec les fruits de ce palmier ou des fragments de racine aérienne pour les empoisonner103. Les Créoles utilisent le « cœur » de ce palmier comme cicatrisant, de la même façon que celui d’Euterpe oleracea (cf. supra)101. Oenocarpus bataua et Oenocarpus bacaba sont composées en majorité d’acides gras à chaîne moyenne, principalement acides lauriques et myristiques.

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Associée à Eleusine indica (Poacées), est un remède magique contre l’insomnie. L’insomnie est une affection « soufflée » par un jeteur de sort sur une préparation à base des cheveux de la victime et d’écorce pilée de Bonafousia angulata. Son remède consiste en un petit morceau d’écorce de la même espèce pilée avec des racines de Eleusine indica (Poacées). Une part est incorporée à un shampooing ; l’autre part sert à préparer une décoction bue trois fois par jour pendant deux semaines.

Pour soigner la leishmaniose, les Créoles grillent la noix et en extraient l’huile chaude qu’ils appliquent directement sur la plaie. Le nombre de noix utilisées varie selon la dimension de la plaie. Il convient, selon les femmes interrogées, d’éviter ce remède pour les enfants en bas-âge, son action étant forte et douloureuse.

Heureusement, il est rare qu’un chien mange la plante, la chenille ou le papillon, car tous ont un goût très amer. 119 Les Créoles de Saül utilisent également les feuilles pilées additionnées de sel et humectées de tafia, en emplâtre pour soigner les foulures (Luu, 1975). 116 Ce nom créole est aussi donné à Hyptis verticillata Jacq.

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Le composé agit aussi comme anti-inflammatoire, stimulant l’activité phagocytaire et cette propriété lui vaut d’être inscrit depuis peu dans plusieurs pharmacopées. Pakrasi et Shala (1978) ont montré qu’un dérivé de l’acide aristolochique, isolé de Aristolochia indica, possédait une action anti-œtrogénique et « anti-implantation » sur le rat à la dose de 50 mg/kg. La composition alcaloïdique assez complexe de cette espèce est représentative de celle des Annonacées. À noter aussi la grande différence de composition entre écorces et feuilles.

C’est un flavonoïde que l’on trouve
principalement dans les écorces d’agrumes (oranges, citrons, pamplemousses…). Très soluble dans la pyridine,
l’éthanol, l’acide acétique. Molécule présente dans les artichauts,
mais aussi dans  les citrons, les
mandarines, ; on en trouve également dans Hamelia
patens (rubiacées) un arbuste d’Amérique tropicale. Un arbre de 20m de
hauteur au port étalé ; sa cime est formée de nombreuses branches contorsionnées.

Pharmacopées traditionnelles en Guyane

Les tests chimiques que nous avons effectués montrent la présence de saponines, mais en faible quantité semble-t-il. Plante au port élevé, fréquente dans les forêts secondarisées et dans les abattis ; elle est composée d’une seule grande feuille profondément séquée. Le pétiole de teinte foncée et marbré de taches plus claires, rappelle la peau d’un serpent. Chez les Wayãpi, les chamanes utilisent les feuilles à sève urticante pour envoyer des mauvais sorts.